On est là, on est à nouveau là. On boucle. On cycle, on philosophe pour soi entre pulsions, raison et aigreurs d’estomac. On monocycle. Comment n’est-on pas arrivé à plus que ce bredouillement ? On philosophe sur nos propres citations. On convoque l’art et la vérité. On lutte jusqu’à l’insomnie pour étouffer l’erreur de trop. On vieillit, on voudrait vieillir, on voudrait trop. On voudrait trop de jeunesse et de lumière. Comme cette eau roulante. Être cette eau. Prendre une main ou un regard, aspirer un rire et frôler un cheveu. Glisser sur le temps. Être cette eau sur cette main. Être cette main dans cette eau. Être sans être. On philosophe et on dort mal. On se blesse. On rêvasse. Trop peu de jeunesse et trop de répétitions. On ne sait toujours pas comment faire. On sait qu’on ne saura jamais. Comment sortir de la jeunesse. Sortir de la vieillesse. On boucle.