Petit ruisseau, mon ruisseau ma rigole. Mes accumulations ma décharge. Je ne te vois plus. Deux films superposés. Surexposés. Lents comme des rêves qui patinent saccadent bouclent. Réveils récursifs et s’empilent.
Le film d’avant et le film d’après, mais c’est pas ça en vrai. Ouvre les yeux c’est niché dans l’amertume du ventre. Mon ruisseau ma nausée. C’est fou comme elle revient sans prévenir avec la boue en coulée.
Pourtant le presque printemps sentait la feuille à venir et les matins s’ouvraient sur le jour bleuté pour de vrai. Les grands chantiers semblaient achevés et le bol de café en terrasse n’appelait pas d’amertume. Un film brouillé ma rigole.